• " Pollution, surpopulation, chômage... San Luis Potosi souffrait des mêmes maux que le reste du Mexique. Les gouvernements qui s'étaient succédé à la tête de l’État avaient montré la même incurie, quel que fût leur bord. Le voisin nord-américain, au contraire, continuait d'exhiber son insolente bonne santé économique, son statut de leader des nations industrialisées.
    Et maintenant, il y avait le mur, vécu par le commun des Mexicains comme une suprême insulte.
    Chacun chez soi, et les vaches seront bien gardées, [...]. Une vrai mentalité de cow-boy." p.30

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  • "Mouret se fâcha. Il tapa de sa main ouverte sur la soie, il cria nerveusement :
    - Mais je le sais, et c’est pourquoi je désire en faire cadeau à nos clientes… En vérité, mon cher, vous n’aurez jamais le sens de la femme. Comprenez donc qu’elles vont se l’arracher, cette soie !
    - Sans doute, interrompit l’intéressé, qui s’entêtait, et plus elles se l’arracheront, plus nous perdrons.
    - Nous perdrons quelques centimes sur l’article, je le veux bien. Après ? le beau malheur, si nous attirons toutes les femmes et si nous les tenons à notre merci, séduites, affolées devant l’entassement de nos marchandises, vidant leur porte-monnaie sans compter ! Le tout, mon cher, est de les allumer, et il faut pour cela un article qui flatte, qui fasse époque. Ensuite, vous pouvez vendre les autres articles aussi cher qu’ailleurs, elles croiront les payer chez vous meilleur marché. [...]
    - Comprenez-vous ! je veux que dans huit jours le Paris-Bonheur révolutionne la place. Il est notre coup de fortune, c’est lui qui va nous sauver et qui nous lancera. On ne parlera que de lui, la lisière bleu et argent sera connue d’un bout de la France à l’autre… Et vous entendrez la plainte furieuse de nos concurrents. Le petit commerce y laissera encore une aile. Enterrés, tous ces brocanteurs qui crèvent de rhumatismes, dans leurs caves !" Chapitre 2.

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    " Son visage est à demi plongé dans l'ombre, à demi éclairé par les feux d'approche. Chevalier noir, chevalier blanc : c'est une bonne métaphore pour Christian. Il a l'air tendu. Sa mâchoire est crispée. Il défait son harnais, puis le mien. Son visage n'est qu'à quelques centimètres.
    - Vous n'êtes pas obligée de faire ce que vous ne voulez pas faire. Vous le savez, n'est-ce pas?
    Il parle d'une voix sérieuse, presque désespérée ; son regard exprime une telle passion que j'en suis désarçonnée."
    Oui il y a des moments qui sont plus axés sur l'envers du décor, la véritable personnalité de Grey, parfois vu par Anastasia, parfois plus énigmatique dans les paroles qu'il peut prononcés, et c'est quand même l'intérêt majeur que je porte à ce livre.

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