• " Le livre sans faute n'existe pas. J'ai appris cela, ici.
    Une vie sans faute, c'est pareil. Chacun cache un secret, une honte, grande ou petite, un remords, une tare. " p.149

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  • " - [...] si j'étais toi, je serais contente d'être débarrassée de lui. Parce que quand une personne peut t'enlever à ce point l'estime de toi-même, alors cette personne est nocive, tu comprends?
    - Il ne m'enlève pas l'estime de moi-même, dis-je tout en sachant, à l'instant où mes lèvres formaient ces mots, que c'était exactement ce qu'il faisait.
    Ou ce que je laissais faire. Ce n'était pas facile à déterminer.
    - Ce qu'il te faut, affirma Kristy, ce que tu mérites, c'est un type qui t'adore pour ce que tu es. Qui ne te considères pas comme un dossier à traiter, mais comme un cadeau. Tu comprends ?
    - Je ne suis pas un cadeau, fis-je en secouant la tête.
    - Si, répliqua-t-elle, avec une telle fermeté que j'ai sursauté: comment pouvait-elle en être si sûre, elle qui me connaissait à peine? Tu l'es." p.168

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    " - Voilà ce qui est laid dans cette ville, a-t-elle dit. D'ici, on ne voit pas la rouille, ni la peinture écaillée, ni je ne sais quoi, en revanche, on peut dire avec certitude ce qu'elle est. Voir à quel point elle est factice, même pas assez solide pour être en plastique. C'est une ville de papier." p.73

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  • " J'ai parlé à beaucoup de monde et je m'aperçois que la plupart sont en réalité plus timides que moi. Certains répondent par à peine trois mots. J'ai toujours cru que j'étais la seule à en souffrir, mais des tas de gens sont tout aussi timides.
    La timidité est un état que nous avons tous connu à un moment ou à un autre. Certains s'en débarrassent très vite comme de la rougeole, mais d'autres se la traînent encore et encore comme un mauvais rhume." p.190

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  • " Elle (la grand-mère de Lula) parlait yiddish avec un fort accent polonais dont elle n'avait jamais cherché à se débarrasser. Mais elle chantait merveilleusement, en yiddish, en polonais et même en allemand, et me disait dans le creux de l'oreille que le yiddish n'était pas une langue pour chanter, que le polonais et l'allemand convenaient beaucoup mieux. Je savais qu'elle avait tord, il y avait d'admirables chants yiddish qui me tiraient des larmes. Et j'étais morte de honte quand elle me glissait des choses pareilles devant d'autres gens, ma mère par exemple, qu'elle adorait faire enrager.. Alors, elle se redressait, me faisait un clin d'oeil.
    - Tu verras, Luna, c'est très compliqué, les Polonais, les Juifs, les Allemands - elle disait << les Prussiens>>. Beaucoup plus compliqué qu'on ne le dit. Beaucoup, beaucoup plus." p.37

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  • " Le succès de Madame en tant que médium grandissait. Velvet voyait son nom dans les journaux, parfois, et surprit une femme, un jour, dans la rue, qui parlait d'un évènement incroyable: " Et Madame Savoya dit l'avoir bel et bien vu, qui se tenait debout devant elle. Là, debout -lui qui est mort, il y a cinq ans!" " p.63

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  • " Rien ne m'atteint, tout est surface. C'est que je ne m'attendais pas à ce que cela se finisse comme ça, m'expliquera-t-on plus tard, donc je suis en état de choc: quelque chose en moi bloque l'accès au réel. " p.12

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