Ah! Comme j'avais hâte de me replonger dans la vie de ces quatre adolescentes et autour de leur jean magique. J'ai enfin rassemblé les quatre premiers tomes, il me manque le dernier mais je ne l'ai pas encore trouvé en grand format d'occasion. Enfin, j'ai le temps, car je me suis dit qu'en lire un chaque été me ferait plus plaisir que de lire en un seul été la saga entière.

" Les vacances approchent. Carmen, Tibby, Bridget et Lena s'apprêtent à ressortir le jean magique, symbole de leur amitié et témoin de leurs aventures. Cette année, l'été s'annonce cependant bien différent.
Carmen reste à Washington avec sa mère : crises et turbulences en perspective…
Tibby part suivre un stage de cinéma en Virginie mais, même derrière la caméra, ses souvenirs vont la rattraper.
Bridget, qui traverse une crise existentielle, décide de se réconcilier avec son passé en rendant une visite surprise à sa grand-mère.
Lena, dont le cœur n'est jamais vraiment revenu de Grèce, va percer des secrets de famille insoupçonnés.

De surprises en émotions, de rires en larmes, les quatre filles vont une nouvelle fois faire l'expérience de la vie et l'affronter avec courage, humour et détermination."

Les filles se retrouvent l'été suivant pour la cérémonie rituelle du jean magique. Elles ont toutes traversés des épreuves tout au long de l'année, et elles se sont transformées. C'est dans les premiers chapitres que les retrouvailles sont douces, jusqu'à ce que de tristes nouvelles viennent nous embarquer dans le chaos qu'elles subissent.

Léna, Bridget, Carmen et Tibby se confrontent à de nouveaux soucis, comme le chagrin d'amour, le deuil, ou la confrontation avec leurs parents. Quand Léna décide de rompre avec Kostos, son jeune dieu grec, elle ne s'attendait pas à souffrir autant et Bridget se perd après sa relation avec Eric l'été dernier, jusqu'à devenir une autre Bridget tandis que les quatre amies s'inquiètent les unes pour les autres.

Cet été ne démarre pas très bien, les filles espèrent beaucoup de la magie du jean mais il n'y a pas de signe qui montre que tout va s'arranger... A moins que!

Comme on peut s'en douter, les quatre filles ont quelque chose qui nous rapprochent d'elles, d'unique et d'universel tout de même. Leurs vies se complètent et leur amitié nous lance le défi de croire en ce lien presque indestructible.

Les personnages d'Ann Brashares sont un peu de nous-mêmes, il est simple de s'identifier à ce qu'elles vivent, ou de se l'imaginer car cette série est destinée à toutes sortes d'expériences. Ainsi, on peut presque lire leur histoire comme s'imaginer ce qui n'est pas dit. L'été suffit à rassembler les sensations de chaque moment vécus par les personnages et crée chez le lecteur une place où s'évader.

Ce second tome est inspirant, c'est le mot qui pour moi le qualifie le mieux. Il m'a ému, le thème de la relation mère-fille y est largement abordé, en quatre situations différentes.

Bridget est celle qui a le plus évolué entre le premier et le second tome. J'ai vraiment adoré être sur les traces de son passé, en apprendre plus sur sa famille, sur sa mère. Selon moi, Tibby méritait un dénouement plus explosif, mais j'ai hâte de savoir comment son personnage travaillera ses défauts et ses problèmes au prochain tome.

J'ai eu l'impression d'immerger dans les pensées de l'auteure qui s'amusait à nous concocter un remède à chaque blessure, entre amour, famille, amitié et magie.

J'imagine que passer d'un personnage à un autre, lire les mails que les filles s'envoient fabriquent cette fluidité, cette tension attractive et ce phénomène addictif. Ce roman est une lecture légère qui m'a transporté un peu plus loin à l'ouest, de l'autre côté de l'océan, et fidèle à la saga, il est tout aussi attachant.